Une mère refuse d’abandonner son bébé handicapé avec une « faible intelligence » – il est aujourd’hui étudiant à Harvard

Être mère célibataire n’est déjà pas chose facile, mais ce qu’à vécu la Chinoise Zou Hongyan est particulièrement compliqué. En 1988, elle donne naissance à un petit garçon qu’elle appelle Ding Ding au moment où la Chine applique le contrôle des naissances et met la pression sur les parents pour avoir un seul enfant et si possible, un garçon en bonne santé.


La grossesse se passe bien, mais à la naissance, Hongyan et son mari son horrifiés d’apprendre qu’il y a des complications.

Le cordon ombilical s’est enroulé autour du cou du bébé (alors encore dans le ventre de sa mère) ce qui l’empêche de respirer. Le bébé s’étouffe, mais par miracle il survit. Malheureusement, cet événement entraîne une paralysie cérébrale chez le nourrisson qui, selon les médecins, va l’handicaper pour le reste de sa vie. Ils conseillent alors au couple d’abandonner leur bébé, car sa vie serait un cauchemar et par conséquent, la leur aussi.

Hongyan est sous le choc. C’est son bébé et elle l’aime, malgré tout.

Mais le sort semble s’acharner, car son mari est totalement d’accord avec les médecins. D’ailleurs, il lui pose même un ultimatum : soit ils abandonnent l’enfant, soit c’est le divorce. Le monde de Hongyan s’effondre, mais pour rien au monde elle ne veut se séparer de son enfant.

Sans surprise, le père de Ding s’en va. Hongyan doit réorganiser sa vie pour pouvoir s’occuper de son fils. Elle cumule trois boulots pour pouvoir payer les factures, subvenir aux besoins de son fils et payer son traitement.

Elle fait faire des activités à Ding au quotidien pour le stimuler physiquement et mentalement et ne laisse pas les doutes ou commentaires des autres affecter leur vie. “Je ne voulais pas qu’il ait honte de ses problèmes physiques. Je l’ai fait beaucoup travailler pour qu’il progresse et qu’il surmonte ses difficultés”, raconte-t-elle aujourd’hui.

Posted by People's Daily, China on Dienstag, 16. Mai 2017

Et ses efforts ont payé : Ding devient un excellent élève et finit par entrer à l’université de Pékin où il étudie les sciences et l’ingénierie environnementale. Et comme si cela ne suffisait pas, son fils termine sur une note exceptionnelle : il est accepté à Harvard où il étudie encore aujourd’hui.

Extrêmement fière de son fils, Hongyan ne cache pas sa joie ! Elle rayonne de bonheur sur cette photo :

Posted by People's Daily, China on Dienstag, 16. Mai 2017




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